L’ensemble du parc de production totalise une puissance installée de 250 MW dont 32 MW pour les centrales hydroélectriques et 218 MW pour les centrales thermiques (dont 3 MW pour les centrales des coopératives d’électricité et des promoteurs privés).
Le diagnostic du maillon de la production fait ressortir les forces et les faiblesses suivantes :
Les forces :
- la production d’énergie est en constante augmentation, en moyenne près de 10% par an ;
- la production d’énergie est ouverte à la concurrence ;
- les ressources naturelles pouvant être exploitées pour la production de l’énergie sont le soleil, la biomasse, l’eau et le vent.
- potentiel hydraulique : des sites potentiels d’aménagement hydraulique ou d’aménagement à buts multiples sont identifiés. Il s’agit de Bon, Bontioli, Gangourou, Folonzo, Samendéni, Bittou, Kirgou, Badongo, Bagré aval qui totalisent approximativement une puissance de 72 MW .
- Potentiel solaire : en tant que pays sahélien, le Burkina Faso dispose d’un important potentiel d’énergie solaire. En supposant une production de 4 à 6 KWh/m2/jour, une superficie de 1 km2 reçoit une énergie brute d’environ 1 500 GWh par an. Les solutions liées à l’énergie solaire sont devenues intéressantes, grâce au progrès technique (abaissement des coûts, maintenance facilitée, etc.) et au regain d’intérêt pour la préservation de l’environnement ..
Les faiblesses :
- l’insuffisance des investissements entrainant un déficit structurel d’énergie estimé à environ 10,5 GWh en 2013, soit plus de 1 Milliard 300 millions de chiffre d’affaires pour le secteur de l’électricité avec un impact négatif sur l’économie nationale ;
- l’absence de réserve de production (pas de sécurité N-1) : taux de réserve 0% à la pointe ;
- la forte dépendance à l’égard des énergies fossiles importées : une hausse des prix des énergies fossiles fragilise l’économie des opérateurs (SONABEL, etc.) ;
- le coût élevé du KWh d’origine thermique diésel influence négativement la compétitivité des entreprises nationales ;
- la faible valorisation des ressources énergétiques endogènes ;
- malgré la libéralisation, on note l’absence de concurrence, toute chose qui se traduit par une faible implication du secteur privé.