L’Autorité de Régulation du Secteur de l’Énergie (ARSE) a lancé, ce mardi 28 octobre 2025 à Tenkodogo, un atelier d’information et de sensibilisation à l’intention des journalistes des régions du Nakambé, du Nazinon, du Goulmou, de la Sirba et de la Tapoa. Cette activité, prévue du 28 au 30 octobre, s’inscrit dans la dynamique de renforcement des capacités des acteurs des médias pour une meilleure compréhension du rôle et des missions de l’ARSE dans la gouvernance du secteur énergétique national.
La cérémonie d’ouverture, présidée par M. Émile YAMEOGO, Secrétaire général du Conseil régional du Nakambé représentant le Gouverneur, a connu la présence de plusieurs autorités locales, de responsables institutionnels, d’acteurs du secteur énergétique ainsi que de représentants des médias.
Dans son mot de bienvenue, M. Justin MALKA, premier vice-président de la Délégation spéciale communale de Tenkodogo, a exprimé la gratitude de la commune pour le choix de la ville comme cadre de cette rencontre d’envergure. « Notre commune se réjouit d’accueillir cette initiative qui contribue à promouvoir la transparence et la bonne gouvernance dans un secteur aussi stratégique que celui de l’énergie », a-t-il indiqué.
De son côté, le Président de l’ARSE, Dr Jean-Baptiste KY, a rappelé les missions fondamentales confiées à l’Autorité par la loi n°014-2017/AN du 20 avril 2017, notamment la protection des usagers, la fixation de tarifs équitables, la régulation des relations entre acteurs du secteur et le maintien de l’équilibre financier global. « L’ARSE est un acteur clé de transparence, d’équité et de performance au service du développement national. Les médias, partenaires stratégiques, ont un rôle déterminant pour relayer une information juste et utile aux citoyens », a-t-il souligné.
Des échanges pour une meilleure compréhension de la régulation énergétique
Durant les trois jours de travaux, les participants suivront six communications portant sur les fondements, principes, règles et pratiques de la régulation du secteur de l’énergie. Les échanges aborderont les dimensions juridiques, économiques, tarifaires et techniques afin d’outiller les journalistes pour un traitement médiatique plus éclairé des questions énergétiques.
Selon M. Saïdou ZOROME, Directeur de la Communication et des Relations Presse de l’ARSE, cette activité s’inscrit dans la mise en œuvre du Plan stratégique de développement 2025-2027, dont un axe majeur est la consolidation de la visibilité de l’Autorité et le renforcement du dialogue avec les médias de proximité.« Cet atelier illustre notre engagement à rapprocher l’ARSE des populations à travers les médias, en partageant les acquis, les défis et les perspectives du secteur énergétique », a-t-il expliqué.
Un cadre d’échanges au service de la transparence et de la bonne gouvernance
Les échanges permettront également de présenter le rapport d’activités 2024 de l’ARSE, remis récemment au Premier ministre. Ce document met en lumière les avancées significatives enregistrées en matière de régulation juridique, économique et technique, ainsi que les efforts déployés pour améliorer la qualité du service public de l’énergie.
Dans son intervention, le représentant du Gouverneur du Nakambé a salué la tenue de l’atelier, le qualifiant de « démarche exemplaire de transparence et de participation citoyenne ». Il a souligné que la régulation constitue un pilier essentiel de la gouvernance publique, garantissant un juste équilibre entre les besoins des consommateurs, la viabilité économique des opérateurs et la durabilité du secteur. « Sous le leadership du Capitaine Ibrahim Traoré, le gouvernement œuvre pour un accès équitable et durable à l’énergie. Ces efforts nécessitent une régulation forte, crédible et comprise des citoyens, d’où l’importance de l’action de l’ARSE et du relais des médias », a-t-il déclaré.
En procédant à l’ouverture officielle des travaux, il a formulé le vœu que cette initiative marque un nouveau départ dans la collaboration entre l’ARSE et les médias, en faveur d’une meilleure diffusion de l’information énergétique et d’une participation citoyenne accrue.
« Ensemble, faisons de la régulation énergétique un moteur de confiance, de transparence et de développement durable pour le Burkina Faso », a-t-il conclu.
